Une taxe foncière en fonction des revenus : Machine arrière

Taxe foncière en fonction des revenus
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Une taxe foncière en fonction des revenus : Machine arrière.

Le ministre Gérald Darmanin avait un temps évoqué l’hypothèse d’une taxe foncière calculée en fonction des revenus. Le 1er ministre Édouard Philippe vient d’exclure cette éventualité. Il a indiqué qu’elle « n’est pas sur la table » des discussions portant sur la remise à plat de la fiscalité locale.

En parlant de taxes : Et si elles aidaient à sauver nos centres villes ?

Le président des Chambres de Commerce de France a remit son rapport en faveur de la revitalisation des centres villes. Le commerce y occupe une place centrale du fait des répercussions sur l’ensemble de l’économie (services publics, logements, etc.).
Ces dernières années, la création des centres commerciaux en périphérie a souvent été pointée du doigt. Surtout quand il s’agissait d’évoquer la mortification des centres villes de taille moyenne.
Pourtant, les Français semblent encore attachés à leurs courses en centre-ville. Un peu plus d’un Français sur sept privilégie le centre-ville pour les commerces de service tels que les agences bancaires, immobilières ou encore les coiffeurs. Ils sont aussi 65% à se rendre en centre-ville pour faire leurs achats dans les commerces de bouche telles que les boucheries et les boulangeries.
Cependant, l’étude réalisé par OpinionWay pour Asterop révèle aussi que les Français préfèrent se rendre en zone commerciale ou périphérique pour faire des courses alimentaires (hypermarché et supermarchés) et pour s’habiller. Et pour cause, ils jugent l’offre de proximité insuffisante. Pour ce qui est de la téléphonie et du prêt-à-porter, environ un Français sur dix préfère effectuer ses achats directement sur internet.
L’accessibilité et le stationnement difficile sont également des arguments qui reviennent régulièrement. Le rapport, ici, met en cause les dégâts provoqués par le E-commerce, et veut rééquilibrer la fiscalité entre commerce physique et commerce du web.
Les surfaces commerciales de plus de 400 mètres carrés ont vu leurs taxes largement augmenter ces dix dernières années. L’idée du rapport serait plutôt de baisser les taxes qui frappent spécifiquement le commerce physique et de compenser cette baisse de recette fiscales par une hausse de la TVA qui elle s’appliquerait à tous les acteurs du commerce, physique comme digital.
Dans le même esprit, les grands magasins qui souhaitent s’implanter en centre-ville pourraient être dispensés de certaines règles contraignantes de l’urbanisme commercial.

L’étude Opinionway pour Asterop a été réalisée du 28 mars au 9 avril auprès de 1.176 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.