Crédit immobilier : Comment bien le négocier ?

Négocier son crédit immobilier
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Les taux d’intérêt des crédits immobiliers sont très bas, mais avec la baisse du nombre de demandes, les banques rivalisent pour attirer les clients. Autant en profiter. Certaines banques n’appliquent ces nouvelles baisses que sur les meilleurs profils. Mais au fait qui sont-ils ces « meilleurs profils » ?

Même si les taux de crédit ont presque retrouvé les niveaux historiquement bas de 2016, la demande s’affaiblit depuis un an (confirmé par le CSA), d’autant que l’État réduit son soutien à la primo-accession à la propriété, via notamment un rétrécissement du périmètre du prêt à taux zéro (PTZ). Les établissements de crédits se mènent alors, une concurrence « toujours très vive ».

Les emprunteurs gardent une marge de négociation selon leur profil et la manière d’ajuster leur demande. D’autant que les banques ne convoitent pas toutes les mêmes clients. Pour un même dossier, l’écart peut aller jusqu’à 1% ou 1,5%

L’importance des revenus annuels.

Pour la banque, un client aisé est un client potentiel pour ses produits d’épargne. Disposer d’un patrimoine ou de revenus importants est un atout pour négocier.

Des professions mise en avant

Si vous exercez une profession libérale, notamment dans le domaine médical ou la comptabilité, la banque sera attentive à votre demande d’emprunt. Car ces profils d’emprunteurs peuvent avoir un atout supplémentaire : Les banques auront l’espoir qu’il y aura également un rapatriement des comptes professionnels en plus des comptes personnels.

Emprunter à deux c’est mieux

Deux emprunteurs, c’est plus rassurant pour l’établissement prêteur : si l’un des deux rencontres des problèmes professionnels, l’autre pourra peut-être amortir le choc. Un atout pour négocier un ou deux petits dixièmes.

L’apport personnel oui…Jusqu’à une certaine mesure !

Mais le véritable bénéfice de l’apport s’arrêtera si l’on grimpe jusqu’à 30 ou 40% de la somme demandée. La banque préfère vous prêter davantage… et que vous placiez votre épargne chez elle. De plus il faut également prendre en compte que les banques ne courent pas après les « petits » crédits, qui ne leur rapportent pas grand-chose. Pour négocier un bon taux, demandez au moins 80 000 €.

L’impact de la durée d’un prêt sur son taux.

Toutefois, pour faire face à la hausse des prix de l’immobilier et permettre aux jeunes ou primo-accèdent d’avoir accès à la propriété, les banques s’efforcent de « serrer » leurs tarifs. Cet effort est notamment de plus en plus visible sur les durées longues, de plus en plus recherchées.

Les crédits sur 20 à 25 ans représentent désormais environ 30% des prêts. On voit même se développer à nouveau les prêts sur 30 ans, voire même jusqu’à 35 ans pour certaines banques spécialisées. Une nécessité pour resolvabiliser les primo-accédants qui pâtissent de la diminution des aides à l’achat. 

Il y a quelques années, l’écart entre un prêt sur 25 ans et un prêt sur 30 ans atteignait souvent 1 point. Dans ces conditions, l’allongement de la durée du prêt ne permettait alors ni d’accroître la capacité d’emprunt, ni de faire baisser la mensualité.

La bataille n’est pas la même dans les différentes régions de France et de Navarre…

Les Banques populaires, le Crédit agricole, les Caisses d’épargne, le Crédit mutuel… Ces banques régionales ne pratiquent pas les mêmes taux partout en France. Si elles se montrent plus agressives ici ou là, les crédits peuvent donc (concurrence oblige) descendre de 0,10% à 0,15%. Le taux minimum pour un prêt sur 20 ans est ainsi de 1,25% à Lille ou Paris, selon nos courtiers AKOR2PRÊT contre 1,4% à Montpellier ou à Nantes.